Le travail autonome est une pratique qui vise à développer chez l’élève son autonomie (apprentissage personnalisé, méthodologie, gestion du temps) et sa responsabilisation. La complexité des objectifs à réaliser durant les heures de travail autonome augmente au fil de la scolarité des élèves, l’autonomie étant en effet envisagée dans nos écoles comme une compétence qui se construit progressivement.
L’élève dispose dans son horaire de quatre heures de T.A. par semaine, soit en première heure, soit en dernière heure de la journée. Si un élève ne dispose pas d’assez de temps pour achever son T.A., il a la possibilité de le poursuivre en fin de journée lors des heures de différenciation.
Afin de faciliter l’organisation de son travail, l’élève répartit les tâches à accomplir selon un plan de travail de trois semaines à l’issue duquel il dispose d’une semaine pour mettre en ordre les éventuelles tâches non réalisées. Au cours d’une année scolaire, l’élève dispose de sept périodes de T.A. de quatre semaines.
Le local des élèves est alors pensé et organisé pour favoriser l’accès autonome aux divers outils du T.A. (outils de référence, fiches-outils de matière, cahiers, fardes de correctifs, « boîte aux lettres » par discipline pour réceptionner le travail accompli par les élèves…).
Les tâches proposées (recherches, exercices, lecture, écriture, création…) sont l’occasion pour les élèves de se pencher sur leurs compétences, leurs forces et leurs faiblesses sans avoir à se soucier d’éventuelles comparaisons, chacun à un rythme pensé selon son individualité. En outre, les élèves peuvent choisir leur échelle de difficulté puisque ces tâches se déclinent en trois niveaux : renforcement, entraînement et dépassement.